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Gélose Mueller Hinton
La gélose de Mueller Hinton est reconnue par tous les experts comme étant le milieu de référence pour l’étude de la sensibilité des germes aux antibiotiques et aux sulfamides. Elle constitue un excellent milieu de base pour la fabrication de géloses au sang.
La formule-type répond à la composition définie dans les normes NF U47-106 et NF U47-107.
Disponible en milieu déshydraté : Flacon de 500 g
Le choix des ingrédients est déterminé de façon à obtenir une très faible quantité de thymine et de thymidine (substances connues pour inhiber l’activité antibactérienne du triméthoprime), ainsi qu’une très faible quantité d’acide paraaminobenzoique (PABA) et de ses analogues de structure qui sont des antagonistes de l’activité des sulfonamides.
En raison de l’influence du calcium et du magnésium sur la sensibilité des souches de Pseudomonas aux aminoglycosides, il a été recommandé par Reller et al. que les concentrations ioniques soient comprises entre 50 et 100 mg/litre de calcium et entre 20 et 35 mg/litre de magnésium.
La méthode de Kirby-Bauer est basée sur la diffusion de substances antibiotiques imprégnées sur des disques en papier préalablement séchés qui doivent être déposés à la surface de la gélose. Les disques appliqués sur l’agar absorbent une quantité d’eau suffisante pour dissoudre l’antibiotique qui diffuse ainsi progressivement dans le milieu, suivant les lois physiques de diffusion des molécules à travers un gel. Il se forme ainsi un gradient de concentration de l’antibiotique autour de chaque disque. Tandis que le mécanisme de diffusion se produit, la multiplication des
germes ensemencés à la surface de l’agar intervient.
Au moment où se manifeste la phase logarithmique de croissance, les bactéries se multiplient plus rapidement que la diffusion de l’antibiotique ne peut progresser et les cellules bactériennes non inhibées continuent à se multiplier jusqu’à ce que la culture puisse être visualisée. Aucune croissance n’apparaît lorsque l’antibiotique est présent aux concentrations inhibitrices; il est alors possible de mesurer le diamètre de la zone d’inhibition qui est indirectement proportionnel aux concentrations minimales inhibitrices effectuées par la méthode en dilutions. Des tables permettent d’interpréter les résultats obtenus pour déterminer si les germes sont sensibles ou résistants à l’antibiotique mis en œuvre.